Place of modules dedicated to the environment in the curriculum of six Moroccan universities and analysis of environmental knowledge to teach

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Volume 66, Article 02

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Place des modules dédiés à l’environnement dans le programme d’enseignement de six universités marocaines et analyse de savoir environnemental à enseigner

I. ZAHIR^1*

O. IYADAYEN¹

M. ETTAKI¹

M. MONASEF¹

¹Polyvalent laboratory in research and development, Department of Biology, Poly-disciplinary Faculty, Sultan MoulaySlimane University, BeniMellal, Morocco

Abstract -The study aims to explore the practices of the Moroccan university about the environment. To reach this, the research was based on the analysis of university curricula, the analysis of the environmental knowledge to be taught. The results show that at the scale of six Moroccan universities, there are 545 sectors, of which 345 (63.3%), do not offer environmental lessons. While the discipline that carries the highest number of modules related to the environment is geography, followed by those of biology and geology, all levels combined with predominance at the level of the license. The analysis of some environmental lessons of these three disciplines taught at the faculties of Sultan MoulaySlimane University in Beni Mellal and the Sidi Mohammed Ben Abdallah University in Fez shows that these courses are characterized by their wealth of information and environmental concepts.

Keywords: Environmental education, university education.

Resumé –L’étude vise à explorer les pratiques de l’université marocaine à propos de l’environnement. Pour ce faire, la recherche s’est basée sur l’analyse des Cursus universitaires et l’analyse du savoir environnemental à enseigner.

Les résultats montrent qu’à l’échelle de six universités marocaines, il existe 545 filières dont 345, soit 63,3%, ne proposent pas d’enseignements environnementaux. Tandis que la discipline qui porte le nombre le plus élevée des modules liés à l’environnement est la géographie, suivie par celles de biologie et géologie, tous niveaux confondus avec une prédominance au niveau de la licence.

L’analyse de certains cours environnementaux de ces trois disciplines enseignés aux facultés de l’université Sultan Moulay Slimane à Béni Mellal et l’université Sidi Mohammed Ben Abdallah à Fès met en évidence que ces cours sont caractérisés par leur richesse en informations et en notions environnementales.

Mots clés: Education relative à l’environnement, enseignement universitaire.

1. Introduction

Au cours ces dernières décennies, le monde a connu une grande expansion démographique associée à un essor économique si important etjalonnée par une diversification des activités anthropiquesà l’échelle de plusieurs domaines: domestiques, agricoles, industriels, hospitaliers, de pêche artisanale, de tourisme ainsi que l’exploitation des mines et des produits pétroliers (Adjagodo et al. 2016).L’une des conséquencesmajeures de cette anthropisationest la pollution (Adjagodo et al. 2016). Celle-ci met, actuellement, en péril la santé de millions de personnes (Landrigan et al. 2017). Encore plus, selon une étude récente, il a été prouvé que la pollution de l’air serait responsable, chaque année, de la mort prématurée de près de 800.000 personnes en Europe et 8,8 millions dans le monde. Entre 40 et 80 % de ces décès prématurés sont dus à des maladies cardiovasculaires à cause de l’exposition chronique à des niveaux élevés de polluants atmosphériques tels que l’ozone (O₃), le dioxyde d'azote (NO₂) ainsi qu’aux fines particules à diamètre inférieur à 2,5 mm (Lelieveld et al. 2019).

Outre l’impact néfaste de la pollution sur la santé humaine, celle-ci affecte également l’environnement en provoquant des conséquences graves à savoir les changements climatiques, la destruction des écosystèmes, la perte de la biodiversité, l’acidification des océans, la désertification et l’épuisement des ressources d’eau douce du monde (Landrigan et al. 2017).L’exemple récent le plus pertinent pour illustrer les répercussions de la pollution,et plus précisément des changements climatiques,est celui de cyclone tropical Idai qui a frappé, en Mars 2019,l’Afrique australe, en particulier, le Mozambique, le Zimbabwe et le Malawi en faisant des centaines de morts. Ce désastre a causé aussides dégâts matériaux où de nombreux maisons, ponts et routes ont été emportés par les eaux (disponible sur le site www.france24.com). D’ailleurs, Beira, la deuxième ville du Mozambique, et ses environs ont été détruits à 90 % par le passage dévastateur de cyclone accompagné de vents très forts, de pluies intenses et d’inondations (disponible sur le site www.lemonde.fr).

Le Maroc, un autre pays africain situé au nord-ouest de l’Afrique sur les côtes atlantique et méditerranéenne, n’est pas épargné des conséquences de la pollution. Effectivement, malgré sa situation géographique, il est l’une des régions les plus arides du monde (Ait Brahim et al. 2017). En fait, le pays vit, actuellement,la plus longue période sèche de son histoire contemporaine, caractérisée par une diminution des précipitations et une tendance nette à la hausse des températures (Stour et Agoumi 2009 ; Ait Brahim et al. 2017). Cette dynamique de sécheresse est liée au changement climatique planétaire, ce qui a un impact négatif sur différents secteurs socio-économiques du pays notamment celui de l’agriculturequi contribue à hauteur de 14 à 15% du Produit intérieur brut national (Stour et Agoumi 2009 ; Zahir et al. 2018).

Un autre problème environnemental dont le Maroc souffre est la désertificationqui menace presque de 95% du territoire et aboutit ainsi à une dégradation des terres et du couvert végétal, conduisant à l’affaiblissement des ressources productives (Benamar et al. 2013).

Detoutes ces données, il en ressort, que la pollution constitue un véritable problème environnemental et sanitaire ainsi qu’un grand fardeau sur l’économie des Etats (Adjagodo et al. 2016 ; Landrigan et al. 2017). Face à cette situation, les gens doivent être sensibilisés de ces dangers qu’ils encourent et de leurs risques à court et à long terme afin de préserver la nature dans le cadre de développement durable qui consiste à un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs (Brou Ahossi 2016).

Entre les opérateurs essentiaux de sensibilisation de l’intérêt de la conservation des ressources naturelles et de protection de l’environnement figure l’éducation formelle qui comprend, parmi ses grands objectifs,l’inculcation d’une éducation environnementale chez les apprenants (Benamar et al.2013 ; Brou Ahossi 2016 ; Zahir 2018). En effet, l’éducation relative à l’environnement met en jeu des moyens et méthodes leur permettant d’acquérir des connaissances nécessaires afin d’avoir une conscience environnementale favorisant ainsi la maturation d’un nouveau type de citoyen informé, sensibilisé, engagé et apte à résoudre les problèmes à travers des actions responsableset respectueuses del’environnement (Brou Ahossi 2016).Consécutivement, plusieurs efforts ont été menés pour mettre le point sur la place de la culture environnementale chez la population juvénile à l’échelle de l’enseignement primaire et secondaire (Brahim et al.2002 ; Benamar et al.2013 ; Sayad et al.2015) mais peu d’investigations ont été effectuées au milieu universitaire pour montrer l’impact du cursusuniversitaire marocain dédiéà l’environnement comme outil d’éducation relative à l’environnement chez les étudiants (Zahir 2018).

Dans ce sens, le présent travail tente d’explorer les pratiques de l’université marocaine quant à l’enseignement de l’environnement grâce à la réalisation d’une analyse détaillée des programmes des formations de six universités marocaines traitant des questions liées à l’environnement.

2. Matériel et méthodes

Notre étude s’est basée sur l’exploration de deux dispositifs pédagogiques universitaires qui sont complémentaires: 1) le cursus d’enseignement universitaire et 2) le savoir environnemental à enseigner.

2.1. Cursus d’enseignement universitaire

L’étude consiste à déterminer les disciplines universitaires qui comprennent des enseignements relatifs à l’environnement, puis détecter le nombre de modules dédiés à ces études dans le programme d’enseignement des différentes filières, tous niveaux confondus. Ainsi, nous avons consulté les programmes d’enseignement universitaire (descriptifs) de toutes les filières des disciplines disponibles sur les sites web des facultés et les écoles de six universités marocaines (9 facultés des sciences ; 3 facultés poly disciplinaire ; 6 facultés des lettres et sciences humaines ; 6 facultés des sciences juridiques, économiques et sociales ; 4 écoles supérieures de technologie et 1 faculté des sciences de l'éducation), comme le montre le tableau I qui suit :

2.2. Savoir environnemental à enseigner

L’étude consiste à faire une analyse des cours universitaires, traitant des thématiques environnementales, des disciplines de biologie, de géologie et de géographie des établissements universitaires suivants : Faculté polydisciplinaire de Béni Mellal, Facultés des sciences et techniques de Béni Mellal, Faculté des lettres et sciences humaines de Béni Mellal, Faculté des sciences et techniques de Fès et la Faculté des lettres et Sciences humaines Fès-Sais. L’analyse de ce savoir à enseigner vise à estimer la richesse de ces cours en concepts écologiques. Pour les trois niveaux universitaires certificatifs (Deug, Licence et Master), l’étude a concerné 47 cours magistraux (tableau II).

3. Résultats et discussion

3.1. Cursus d’enseignement universitaire

3.1.1. Aspect qualitatif

Pour l’ensemble des six universités étudiées, et particulièrement, les facultés des sciences, nous avons constaté que les programmes d’étude des filières appartenant aux disciplines mathématiques, informatique et physique ne comportent pas des matières relatives à l’environnement, tous niveaux confondus. Cependant, il existe des exceptions observées pour certaines filières de physique enseignées à FSDMF, FSSM, FSK, ESTBM et ESTE (voir tableaux III et IV).

Il est à noter que, le plus souvent, le programme des autres disciplines scientifiques restantes, comporte des cours relatifs à l’environnement. Mais, ce n’est pas toujours le cas pour les filières de chimie.Or, la présence des ces modules dépend à la fois du système de répartition des filières par les facultés et les niveaux de l’enseignement universitaire. Prenant, par exemple, le cas des étudiants chimistes ayant leur DEUGdes FST (filière BCG) bénéficient des modules en relation avec l’environnement contre ceux des autres facultés poly-disciplinaires et scientifiques qui n’en étudient pas. Au niveau licence voire master, des exceptions sont enregistrées à l’échelle de quelques facultés à savoir FPDN, FSRA, FSO, FSDMF, FSSM, et FSK, respectivement (tableau III).

Au niveau des facultés des lettres et sciences humaines, la géographie, et à moindre degré, la sociologie, ainsi que l’histoire et civilisation sont les seules disciplines littéraires, parmi 14, qui ont le privilège de contenir des matières liés à l’environnement dans leur programme d’étude. La seule exception recensée est celle de la filière, de master spécialisé, philosophie contemporaine ayant dans son programme d’étude en S8 un module intitulé « sciences naturelle et l’Homme » à la FLSHK (tableau III).

L’ensemble des filières de droit et d’économie aux facultés des sciences juridiques économiques et sociales enquêtées ne possèdent pas dans leur programme d’enseignement des cours à intérêt environnemental à l’exception de la filière « droit public en français » à la FSJESSM ayant un seul module nommé le doit de l’environnement enseigné en S6. Deux autres exemples démarquent des lauréats de licence professionnelle à FSJESDMF qui bénéficient en S5 de 2 à 5 modules en matière d’environnement dans le programme d’études des filières « acteurs en management social » et « droit et management du développement durable », respectivement. Au sein de la FSJESSM, il existe une autre particularité celle de la filière « Economie sociale et développement durable » qui contient un seul module dont le nom est « responsabilité sociale et développement durable » en S8 (tableau III).

DEUG : diplôme d’études universitaires générales ; DUT : diplôme universitaire technique ; Fa : faculté ; L : licence ; LF :Licence fondamentale ; LP :licence professionnelle ; M : master ; MS : master spécialiséPD : poly-disciplinaire ;Sc : sciences ; TNC :tous niveaux confondus.

De toutes ces données, il ressort que les étudiants informaticiens, mathématiciens, spécialistes de langues, philosophes, psychologues, économistes et juridismes n’ont pas acquis une formation environnementale, tous niveaux confondus. Même avec la présence de quelques exceptions dans les programmes de certaines filières, cela reste minime.

Par ailleurs, l’environnement est présent dans les filières de biologie, de géologie, de géographie et à moindre degré l’histoire, alors que pour celles de la chimie, de la physique et de la sociologie sa présence n’est pas de règle comme il été présenté par le tableau III. 

Ces résultats corroborent ceux trouvés par Zahir (2018), dans le cadre d’évaluer l’éducation environnementale au sein de 5 universités marocaines à savoir l’université Sidi Mohammed Ben Abdallah ; l’université Mohammed V ; l’université Cadi Ayaad ; l’université Moulay Ismail  et l’université Hassan II. L’étude a révélé que les questions environnementales sont quasi absentes dans tous les programmes d’enseignement universitaires des différentes filières scientifiques (mathématique, informatique et physique), littéraires (langues, philosophie, études islamiques, études amazighes, histoires et civilisation, sociologie et psychologie), ainsi que pour les filières des sciences juridiques, économiques et sociales (droit public en arabe, droit privé en arabe et en français et sciences économiques), tous niveaux confondus, montrant ainsi que les lauréats de ces disciplines sont loin d’être formés ou informés au cours de leur cursus universitaire à propos desproblématiques environnementales actuelles qui préoccupent l’humanité entière tel que le réchauffement climatique et ses conséquences.

3.1.2. Aspect quantitatif

Après la description des disciplines proposant des enseignements de l’environnement (biologie, géologie, géographie, chimie, physique, sociologie, histoire et civilisation), la suite de l’étude consiste à compter le nombre de modules environnementaux retenus pour chaque niveau universitaire (Deug, Licence et Master). Les résultats sont présentés dans le tableau suivant :

1 : Discipline ; 2 : Niveau ; 3 : Nombre des filières ; 4 : Nombre des filières ayant des modules relatifs à l’environnement ; 5 : Nombre total des modules liés à l’environnement pour l’ensemble des facultés ; 6 : Filières comportant dans son programme d’étude le nombre le plus élevé des modules relatifs à l’environnement (facultés) ; 7 : Filières comportant dans son programme d’étude le nombre le plus faible des modules relatifs à l’environnement (facultés) ; BCG :biologie-chimie-géologie ; D : DEUG ; L : licence ; M : master ; SMP : sciences de la matière physique ; SVI : sciences de la vie.

* Les filières pour lesquelles les données à propos leur programme d’enseignement sont indisponibles sur les sites web correspondants ont été considérées comme non comportant des modules en matière d’environnement afin d’éviter de biaiser les résultats.

** Pour l’ensemble des facultés contenant des filières dont le programme d’étude comporte des modules relatifs à l’environnement pour chaque niveau, le nombre total de ces modules a été calculé.

D’après l’analyse des résultats dutableau IV, on constate que la part de lion, concernant les modules en lien avec l’environnement, revient aux étudiants géographes, biologistes, puis géologues, et à moindre degré les chimistes, les historiens, les sociologues et les physiciens. Effectivement, à l’échelle des toutes les universités enquêtées, les filières en matière géographie viennent au premier rang en possédant le nombre le plus élevé des modules, suivies par celles de biologie et géologie, tous niveaux confondus, avec une prédominance au niveau de la licence. Ceci est expliqué par le fait que la plupart des cours de la discipline géographie sont en lien direct avec le domaine environnemental. Ce constat est compatible avec celui de l’investigation menée par Zahir (2018). Néanmoins, le plus grand nombre des modules, en relation avec l’environnement, a été recensé au niveau de master. Cette différence dans les résultats peut être expliquée par le nombre variable des masters accrédités d’une année à un autre.

D’un autre coté, à l’exception des disciplines de la physique et sociologie, on aperçoit une augmentation dans le nombre des modules, objets d’étude, en passant du niveau DEUG à celui de la licence.

Par ailleurs, à l’échelle des six universités enquêtées, il existe 345 filières parmi 545, soit 63.3%, appartenant aux disciplines sans lien avec l’environnement. Ainsi, un nombre non négligeable d’étudiants qui arrivent au bout de leur études universitaires sans avoir pris des informations à propos l’importance de l’environnement, ni être sensibilisés à propos des dangers écologiques qui menacent leur bien être et ceux des autres espèces de la planète, menant, par conséquent, à la non acquisition d’une culture environnementale leur permettant de respecter et protéger l’environnement dans leur vie professionnelle et personnelle.

La suite de travail est focalisée sur l’analyse du contenu de quelques cours environnementaux des différentes disciplines offrant une formation environnementale, sans inclure celles de la chimie, de la physique, la sociologie et l’histoire vu le nombre limité des modules contenu dans leur programme universitaire.

3.2. Savoir environnemental à enseigner

Dans ce cas l’étude consiste à analyser des cours magistraux en lien avec l’environnement à la FST, à la FPD et ceux de la FLSH de l’université Sultan Moulay Slimane à Béni Mellal ainsi qu’à la FST et FLSHS de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdallah à Fès, afin d’apprécier le nombre de concepts écologiques. L’analyse a touché les disciplines debiologie, géologie et géographie relatives aux trois formations universitaires certificatives à savoir : le DEUG, la Licence et le Master (tableau V).

Il est à noter que les cours analysés ont été disponibles sous forme de polycopiés obtenus à partir du service de photocopiede chaque faculté ou bien ont été aimablement fournit par les étudiants. Cependant, les cours assurés au niveau Master de la discipline géographie à la FLSHBM ont été inaccessibles.

Il ressort clairement de ce tableau que les cours magistraux relatifs à l’environnement sont riches en informations et en notions environnementales. Effectivement, plusieurs représentations de l’environnement ont été traitées à savoir l’environnement - milieu de vie, l’environnement – nature, l’environnement-système, l’environnement-ressource et l’environnement – problème et l’environnement – développement durable (Vroh et al.2018). Cependant, les notions environnementales ne sont pas présentes d’une manière équivalentedans le programmeuniversitairedes filières de chaque discipline, voire niveaux d’étude. Ainsi, les étudiants biologistes, géologues et géographes n’ont pas acquis les mêmes connaissances environnementales.Cette variabilité dans la répartition de savoir environnemental à enseigner peut être expliquée par la différence des objectifs de chaque filière. En outre, ceci rejoint les trouvailles de ce présent travail dans la partie consistant à détecter le nombre de modules dédiés à l’environnement dans le programme d’enseignement des différentes filières.

4. Conclusion

Ce travail a été axé sur l’outil le plus classique de l’éducation environnementale, à savoir l’éducation formelle, en particulier celle du cursus universitaire. L’apport de ce cursus a été examiné par une analyse des programmes des formations universitaires marocaines traitant des questions liées à l’environnement.

Ainsi, nous avons trouvé que les programmes universitaires apparaissent très sélectifs puisque seuls les étudiants des disciplines degéographie, biologie, géologie et à moindre degré dechimie, histoire, sociologie et physique bénéficient d’une formation environnementale au cours de leur cursus universitaire. Or, l’éducation environnementale devrait s’adresser à tous les étudiants sans discrimination de leur spécialité.Par la suite, l’analyse détaillée du programme universitaire des disciplines objet de l’étude (biologie, géologie, géographie) a permis de constater une répartition inégale des modules dédiés à l’environnement principalement concentrés au niveau licence.

Cette analyse a concerné également les cours magistraux relatifs à l’environnement ; elle a montré qu’ils sont riches en informations et en notions environnementales. Mais la question qui se pose est ce que ce savoir a pu inculquer chez les étudiants une éducation liée à l’environnement ? La réponse à cette question exige la réalisation d’une enquête auprès les étudiants universitaires et le corps enseignants comme une perspective de ce présent travail.

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